La présence de vestiges n’est pas une surprise : on connaît par les archives l’histoire de l’église, on sait qu’elle est reconstruite en 1743 sur l’emplacement d’une chapelle dite de l’Annonciade, dont on ne sait rien, à part son orientation.
Une hypothèse d’emplacement avait été formulée dans un ouvrage paru en 2001 (Mémoire d’Alleins). La disposition de ce mur et le mur paraît confirmer l’hypothèse d’implantation faite à cette occasion.
Le peu de temps disponible a limité l’intervention à un simple sondage qui n’a permis de confirmer ni la présence d’un ou plusieurs autres murs, ni le niveau de sol de la construction, ni sa datation. La fonction de la cuve reste elle aussi problématique.

En haut à gauche, les travaux d’installation du chauffage. En haut à droite : le mur dégagé, visible sur la gauche ; au fond, la cuve. En bas : vue rapprochée de la cuve)

Dans cette perspective de découvertes archéologique en contexte religieux, on se souvient de la découverte récente d’une basilique paléo-chrétienne rue Malaval à Marseille :
INRAP - Marseille - Site de la rue Malaval
Ainsi que de celle d’Arles :
ARLES - Basilique paléochrétienne